.//. HERBIER DYSTOPIQUE. /. .
PRINT . /. 2020
Cet herbier urbain met en relief une nature surévoluée, tout droit sortie d’un monde dystopique.
À l’inverse d’un herbier classique, cet her- bier sera en volume car il permettra de mettre en relief une nature bétonnisée .
Dans cette conception dystopique, la nature s’adapte à la ville. Elle se camoufle à ces matières urbaines pour pouvoir survivre. Il est alors très difficile de la cueillir car elle n’est visible qu’auprès de murs colorés ou graphés. Ce n’est que ce décalage et ce contraste de matières qui rend la cueillette possible .
En m’inspirant des presses à herbier et de Depero, j’ai voulu créer une reliure en boulon. L’intérêt des boulons est que l’on peut adapter la reliure au volume des échantillons présents dans l’herbier. Si l’herbier devient trop grand, il suffira de changer la vis et de resserrer les boulons à la hauteur souhaitée. Cela permet aussi à l’herbier de se compléter comme un classeur où les vis fonctionneraient comme des anneaux. L’herbier urbain s’adapte donc à son utilisateur et à la fréquence de ses découvertes.
Les feuilles transparentes utilisées sont des films papier destinés aux fleuristes. Cette matière est généralement utilisée pour protéger et mettre en valeur les compositions florales. Pour rendre visible les échantillons, des petites touches de graphs viennent contraster les matières bétonnisées de l’herbier. Pour se détacher de la vision d’ensemble des échantillons, une intercalaire papier est disponible à la fin de l’herbier.